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Découvrez les images du concert du Chœur et de l'Orchestre de l'Université Paris Nanterre !





Crédit photo : Ema Martins.

Nous vous partageons les impressions d'une étudiante lituanienne en programme d'échange particulièrement touchée par cette expérience musicale. Le chef d'orchestre Fabrice Parmentier prouve depuis des années que la musique classique est accessible à tous, amateurs ou auditeurs pour la première fois car avant chaque œuvre joué, il a l'art de raconter la musique et de nous donner les clefs pour nous laisser emporter dans une histoire !


Un rêve dont tu ne veux pas te réveiller
 
Le début de la symphonie n°1 de Mahler du Mélo'dix de l'Orchestre symphonique de l'Université sonnait comme une aube naissante. La symphonie jouée ressemblait à la bande originale d'un conte de fées, elle m'a fait sourire et a provoqué les émotions les plus profondes que j'avais déjà oubliées. Je suis entré dans un autre monde et il semblait que le chef dirigeait non seulement l'orchestre, mais aussi mes sentiments commençaient à lui obéir.
Comme si vous entriez dans la forêt, les oiseaux volaient autour. Comme une forêt au printemps, d'agréables rafales de vent caressent vos cheveux et la lumière du soleil pénètre à travers les branches et les feuilles des arbres. Mais alors vous allez plus loin, et les nuages ​​commencent à se rassembler dans le ciel, le vent devient plus violent.
Tout à coup, ça s'éclaircit à nouveau, les lapins commencent à sauter partout, la conscience à travers laquelle je marche pieds nus est douce. Un renard se met à me poursuivre, je m'enfuis et soudain je me retrouve dans un beau champ ouvert éclairé par le soleil. Soudain, j'entends frapper à la porte et je me réveille de mon rêve.
Mais je me rendors et retourne dans la forêt. Le vent souffle et les pétales se répandent dans l'air et s'emmêlent dans mes cheveux lâches. J'entends des oiseaux gazouiller plus près, d'autres plus loin, des papillons volent deux par deux, un couple s'accroche aux fleurs, l'autre s'envole. Puis commence à corde. la fraîcheur printanière se répand, une à une les gouttes commencent à me rafraîchir. Je cherche un endroit où me cacher.
Je me retrouve dans un petit village de Provence, une calèche passe, je trouve un joli café, j'hésite à y entrer. Mais quelque chose, probablement le destin, me dit comment agir et je vais vers elle. Thé à la lavande, s'il vous plaît. Mais je reste seul avec mes doutes et ils commencent à me faire peur. J'ai un conflit en moi. L'anxiété commence à prendre le dessus et se bat sans merci avec le bonheur.
Je tombe dans mon propre tourbillon imaginaire, fictif et orchestral, dans la bataille des émotions contre laquelle je suis impuissant. J'essaie de m'échapper, je me sens comme. Laocoon dans un piège à serpent. Mais mon destin est différent. J'entends et sens le bonheur revenir. Je l'accepte avec plaisir. Elle me reprend et je ne donne pas de coups, je m'abandonne à elle. Cependant, l'anxiété ne lâche toujours pas, mais le bonheur triomphe. Je recommence à ressentir l'amour et les trompettes sonnent.

Emilija Lipska

Rendez-vous en mai pour le prochain concert !